Acier, acacia, cuivre, laiton, plomb, inox, aimants, fer, minéraux, résine. H280, D320 cm
2023. Création à l'occasion de la Biennale ARTFAREINS 2023

    Ma série "Botanique d'un futur haute température" entamée en 2022 est une réflexion bien de son temps sur le changement climatique lié à l’anthropocène*.
   
    Le socle représente des strates géologiques remontant à la nuit des temps : pouzzolane, sable, silice, schistes, charbon, minéraux, poudre de marbre, argiles, etc.
    La couche supérieure est une signature humaine, une pollution massive : déchets électroniques et industriels, le tout pris dans une épaisse couche de cendres ... ce sol est aride, mort. Plus de terre végétale.
    Sur ce socle géologique pousse un arbre métallique, résistant à de hautes températures, plongeant ses racines dans les déchets de nos civilisations et étalant une prolifique floraison magnétique : la nature nous survivra et inventera un nouveau monde.
    Ferons nous partie de cette nature du futur alors que nous nous sommes dissociés d’elle aujourd’hui, l’exploitant à tour de bras, ne comprenant pas que nous sommes partie prenante ?

*Anthropocène : nom masculin (du grec anthrôpos, homme, et kainos, nouveau)
Période actuelle des temps géologiques, où les activités humaines ont de fortes répercussions sur les écosystèmes de la planète (biosphère) et les transforment à tous les niveaux. (On fait coïncider le début de l’anthropocène avec celui de la révolution industrielle, au XVIIIe siècle.)

Le nom «Cuprum exorrhiza» est inspiré du palmier marcheur, ou palmier à échasse, Socratea exorrhiza. Perché sur de hautes racines (exorrhizza = racines qui sortent), il est capable de se déplacer de l'endroit où il a germé, en faisant pousser ses racines sur un côté et en les abandonnant de l'autre. Cuprum fait référence au cuivre dont est fait mon arbre.
Installation au Château de Javernand, octobre 2023 :
La fabrication en images. Merci à Simon pour le petit coup de main le temps d'un WE
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