Installation au Château de Fléchères dans l'Ain, à l'occasion de la biennale de sculpture ArtFareins 2018.
Acier, béton, plastique / 30m déployée / création mai 2018
Steel, concrete, plastique
Cette sculpture s’intitule «Serrons nous les coudes, le mal rôde».
Pourquoi ?
Les marmousets qui supportent la fontaine se serrent effectivement les coudes, et j’ai l’impression qu’ils regardent autour d’eux d’un air inquiet, scrutant l’eau, se serrant les uns contre les autres sous le parapluie de la fontaine pour faire face tant bien que mal à une menace qu’eux seuls voient.
J’ai envie de matérialiser ce danger, de le donner à voir. Avec une chose rampante, ondulante, mouvante, plongeant et résurgeant...
Cette créature est alternativement opaque et transparente, figurant ce passage imprévisible du bien au mal. Le mal comme des renflements, pesants et douloureux, puissants. Se fluidifiant soudain, devenant transparent, léger, aérien.
Existe-t’elle vraiment cette menace ? Est-ce une peur fondée ou bien imaginaire pour ces statues de pierre ? Nous même, quelles peur nous habitent, comment nous les figurons-nous ?
Pourquoi ?
Les marmousets qui supportent la fontaine se serrent effectivement les coudes, et j’ai l’impression qu’ils regardent autour d’eux d’un air inquiet, scrutant l’eau, se serrant les uns contre les autres sous le parapluie de la fontaine pour faire face tant bien que mal à une menace qu’eux seuls voient.
J’ai envie de matérialiser ce danger, de le donner à voir. Avec une chose rampante, ondulante, mouvante, plongeant et résurgeant...
Cette créature est alternativement opaque et transparente, figurant ce passage imprévisible du bien au mal. Le mal comme des renflements, pesants et douloureux, puissants. Se fluidifiant soudain, devenant transparent, léger, aérien.
Existe-t’elle vraiment cette menace ? Est-ce une peur fondée ou bien imaginaire pour ces statues de pierre ? Nous même, quelles peur nous habitent, comment nous les figurons-nous ?